Description

Bertrand Dussauge
Ingénierie du patrimoine immatériel

https://www.instagram.com/kdbrasilart/

Français, anglais, portugais, espagnol
Spécialité : Numérisation d’œuvres, Sculpture pluri médias, Œuvres numériques, IA, NFT

Le studio Meta-k a été créé par Bertrand Dussauge avec des ingénieurs / artistes qui pensent des formes signifiantes, avec des algorithmes d’IA, à partir de convictions sociales et environnementales. Nous recherchons la mise au point de stratégies d’images encapsulées, et certifiées par une blockchain, avec un texte poétique et du son.

Avec une expérience de plus de trente ans dans les expositions d’art au Brésil et un parcours créatif avec des entreprises de technologies comme les cartes à puce et l’IA, je suis devenu un expert des stratégies du Web1 (site internet/intranet), du Web2 avec l’e-Reputation des leaders influents sur les réseaux sociaux, et maintenant du Web3 avec des créations de contenus décentralisés, certifiés uniques par une NFT et augmentés par une IA programmée avec une esthétique relationnelle. J’écris et lis aussi des textes à partir des émotions d’un collectionneur qui veut devenir un acteur/conservateur intermittent.

C’est pourquoi, j’accompagne des artistes qui pensent des formes à l’invisibilité du monde avec une sensibilité personnelle sur plusieurs médiums. J’alimente avec ces artistes une conversation régulière pour souligner des synesthésies entre créations, dont celles des auteurs disparus et des textes oubliés.

Enfin, je cherche toujours une expression artistique dont les gestes débutent par une « pensée » notamment appliquée à la matérialisation des patrimoines immatériels et des dialogues avec les expressions plastiques positives. Ainsi, la cérémonie d’entrée au Panthéon de la résistante Joséphine Baker ou l’emballage de l’Arc de triomphe dessinée par Christo sont des exemples de ces défis immatériels qui peuvent s’étendre aux brevets et aux pensées des salariés dans une entreprise.

Qu’est-ce que l’Art aujourd’hui?

La définition de l’Art se pose à nouveau en 2022, à un moment où des copies numériques certifiées par des NFT prolifèrent avec des idées issues du monde du jeu, comme les séries d’images des « Bored Ape », mais pas encore de vraies pensées. On retrouve mon interview dans le livret « NFT, Mine d’or » avec les acteurs du crypto-art.

Avec les grottes de Lascaux, il s’agissait de dessiner une représentation du monde réel qui ne devenait une vérité que pour ceux qui avaient ressenti cette même réalité. Après des millions d’années de dessins, le langage écrit apparaît pour exprimer une pensée immédiate, passée ou future. Cette faculté devient le propre de l’homme et la conscience de son libre-arbitre allait permettre à l’humanité de modifier son destin. Malraux écrit à ce propos : « l’art est un anti destin ». L’histoire nous a montré que les régimes totalitaires réduisaient toujours la liberté d’expression artistique.
Depuis 2020, le studio Obvious crée une série « Parietal Burners » avec son algorithme (GAN), comme un outil IA, à partir d’un dialogue entre les centaines de dessins de Lascaux et les derniers spray des street artists :
Raws ; Bond Truluv et dernièrement Soklak. Je veux citer aussi la troupe belge de théâtre « La fabrique de l’imaginaire » qui présente sa nouvelle pièce à Avignon cette année. « Détours et autres digressions » est un diptyque (film + théâtre) qui réussit avec beaucoup d’humour et de sourires, à partager le processus de recherche infinie des formes créatives de la pensée d’un auteur.

Albert Camus a déclaré en recevant son Prix Nobel à Stockholm en 1957 : “L’art n’est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un moyen d’émouvoir le plus grand nombre d’Hommes en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes. Il oblige donc l’artiste à ne pas s’isoler”. Cette définition pourrait coller aux artistes émergents qui se regroupent en studio de création et créent des images numériques au sein d’une communauté qui les suit sur les réseaux sociaux.

Il faut aussi chercher le « vrai » avant le « beau ». Le sculpteur du « Penseur », Auguste RODIN, déclarait cet aphorisme : « Est laid dans l’art ce qui est faux, ce qui est artificiel, ce qui cherche à être joli ou beau au lieu d’être expressif, ce qui est mièvre et précieux, ce qui sourit sans motif, ce qui se manière sans raison, ce qui se cambre […] sans cause, tout ce qui est sans âme et sans vérité, tout ce qui n’est que parade de beauté ou de grâce, tout ce qui ment. »