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Lauréate Carré Sur Seine 2019

Floriane
de Lassée

Née en 1977 à Paris.
Site web : www.florianedelassee.com

Floriane de Lassée

Profil Artiste

Floriane de Lassée

Née en 1977 à Paris.  

LAURÉATE CARRÉ SUR SEINE 2019

Issue d’une école d’art et de graphisme, Floriane de Lassée aime parler « d’image construite » en travaillant la composition de ses photographies. Pourtant la spontanéité reste omniprésente dans son travail de mise en scène, se nourrissant l’un l’autre.

Dans sa dernière série How Much Can You Carry elle a fixé, voir suspendu son regard sur les ballots surdimensionnés que les femmes éthiopiennes transportent avec dignité sur la tête. Une métaphore du poids de la vie, de cette charge physique, mais aussi psychologique, à supporter ou à dépasser.

« Le poids comme celui de ton passé, de ton histoire peut-être une force comme il peut devenir un frein à ton évolution. J’ai envie que mes photos véhiculent l’idée du poids comme une force positive » explique Floriane de Lassée.

L’énergie pour avancer est au coeur de la démarche de l’artiste, mais aussi la transmission et l’éducation comme gage d’émancipation des femmes à travers le monde.

Par  Désirée de Lamarzelle

LA CASA
– exposition-événement des lauréats du Prix Carré sur Seine, du 3 au 24 février 2023 –

Avec sa valise, la photographe partage la réalité de ses voyages avec mari et enfants en bas âge. 200 kg de logistique (photos à l’appui) comme matière à documenter le destin féminin ; le sien qui quitte l’Europe vers celles qui vivent dans les mégalopoles ou les campagnes reculées du globe. Son engagement se mêle aux souvenirs d’objets rapportés d’Inde (encadrements sentimentaux) dans une malle en cuir qui contient les symboles de son déplacement, entre liberté et imprévu.

Dans ses mises en scène prises entre chien et loup lors de ses séjours au Rajasthan, Floriane de Lassée fait dire aux puits d’eau spectaculaires creusés en escaliers (série Bâolis) et au décorum de demeures de familles de longues lignées (série Modern Sati) que la romanesque déliquescence architecturale trahit des coutumes ancestrales aux réalités sacrificielles. Celle d’abandonner les puits historiques à l’heure des pénuries d’eau ; celle d’éliminer encore les femmes par tradition (pourtant abolie) de la Sati.

Quelques Échantillons

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