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Lauréate Carré Sur Seine 2020

Juliette Minchin

Née en 1993 à Clamart dans le 92.
Site web www.julietteminchin.com

Carré sur Seine_portrait_JulietteMinchin

Profil Artiste

Juliette Minchin

Née en 1993 à Clamart (92).  

LAURÉATE CARRÉ SUR SEINE 2020

Mutation, rite et disparition pourraient définir la démarche artistique de Juliette Minchin. L’artiste explore la consistance de l’œuvre et son emprise spatiale, temporelle et sensorielle sur l’environnement du spectateur (Chaosmos, 2018, La veillée au candélou, 2019). L’utilisation de matériaux naturels comme la cire et la terre sert la mutation presque organique de l’œuvre et matérialise le sujet transcendant du travail de Juliette Minchin : la métamorphose des corps mise à nu, le fragile cycle de la vie et sa finitude (Peau de terre, 2018, La danse de la pluie, 2019).  

Son œuvre est une synthèse de l’aléatoire évolution humaine jusqu’à l’inévitable mort et des rites funéraires l’accompagnant : sculptures carcasses, lambeaux de cire, mais sculptures support des rituels du deuil (Omphalos, 2020).

Juliette Minchin a également contribué à de nombreuses expositions en qualité de scénographe et de commissaire  (« L’épaisseur du temps », Galerie Graf Notaires, Paris, 2020). Son travail a été exposé aux Beaux-Arts de Paris (2019), à la galerie Joseph par la galerie Guido Romero Pierini (2020) et sera exposé à la Biennale « Hoop » en Hollande en juillet et août 2021.

LA CASA
– exposition-événement des lauréats du Prix Carré sur Seine, du 3 au 24 février 2023 –

La malle en plomb fait référence aux urnes funéraires qu’elle a vues au musée archéologique de Syracuse et à l’usage sacré de gouttières en plomb du sanctuaire Monte Pellegrino dans les hauteurs de Palerme. Si elle atteste de la foi particulière qui imprègne le patrimoine et la culture sicilienne, « l’objet témoin » d’une couronne hérissée de cire jaune issue de la fabrication des cierges servant aux processions qu’elle rapporte de son voyage dans sa valise, se présente comme la révélation captivante que lui procure le procédé de fabrication dit « à la plongée » qui permet de façonner les bougies dans ses développements formels.

Dans des architectures souvent sacrées ou marquées par l’histoire, Juliette Minchin y installe une armature sous forme de décorum, une structure-cadre sur lequel elle dépose des drapés de cire ou bien qu’elle plonge dans la cire. Elle impressionne aussi la feuille de papier comme support libre à accueillir la texture. Des coulées de graphite, de pigment et de bois brûlé dessinent sous l’action de l’eau et opèrent un constat de chaleur, de douceur et de translucidité.

Quelques Échantillons

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