Mercredi 18 novembre à 18h30

Visio-Conférence

Écoutez
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Organisateur

Carré Sur Seine

Artistes Invités

Pluridisciplinaire

Mercredi 18 novembre 2020 — 18h30

Visio-Conférence

Écoutez Voir

Organisateur

Carré Sur Seine

Artistes Invités

Pluridisciplinaire

Description

CARRE SUR SEINE vous présente une nouvelle occasion d’entendre la voix de ceux dont les créations nous émerveillent, ainsi que de découvrir de manière originale des travaux artistiques, percer les secrets d’une démarche d’artistes, interroger les éléments d’une œuvre. Rencontres privilégiées faites de confidences d’artistes, qui rendent compte de leur travail, tour à tour, en vous racontant leur univers, leur parcours et leur démarche. Questions et débats clôturent la présentation.

Ne manquez pas ce deuxième rendez-vous ÉCOUTEZ VOIR de la saison 2020/2021, en présence de deux artiste d’outre Altantique, en VisioConférence sur Zoom : Mercredi 18 novembre à partir de 18h30 (CET). 

Pour assister à la conférence, ouverte à tous, il vous suffira de cliquer depuis votre ordinateur sur ce lien Zoom qui vous permettra de l’installer, d’entrer dans l’espace virtuel de la conférence, et de nous retrouver.

Pour ce qui en auront besoin, voici le ID et le mot de passe :
ID de réunion : 845 0214 0858
Password : 441998

Toutes les disciplines artistiques sont abordées de la peinture à la vidéo en passant par la sculpture, les installations ou bien la photographie. Une occasion de choix pour l’investigation artistique, de vrais instants de partage et de dialogue entre artistes, collectionneurs et membres de CARRÉ SUR SEINE !

Deux artistes à l’honneur ce mercredi 18 novembre 2020 :

Aurélia Cerulei – plasticienne
Alejandro Erbetta – photographe

Aurélia Cerulei
“Nous vivons dans un monde où la consommation est devenue consumérisme; où lesproduits, les relations et la vie humaine ont une obsolescence programmée et où les règleset mécanismes qui la régissent me paraissent des “théories de l’absurde”.Lorsque ces “théories” se traduisent par des inégalités, du racisme, de la violence, desconflits, des catastrophes écologiques, des souffrances et obligent les gens à fuir leursmaisons sans destination possible, mon désir est de changer, de corriger ces “absurdités”.Je regarde le monde et je vois un grand tissu où la chaine est l’espace géographique danslequel la trame du temps court et s’entrelace. Je vois également des gens éparpillés maisavec des idées communes de paix, de respect, de tolérance et de tant d’autres sentimentshonorables pour l’ensemble des êtres humains et la planète.J’utilise la broderie, la couture, le rapiéçage, le tissage pour relier et créer de nouvellesconnexions augmentées, repriser ces “théories de l’absurde” afin de corriger de façonpoétique et symbolique ces situations qui provoquent souffrance, douleur, séparation desfamilles, catastrophes écologiques, entre autres . Mais également pour regroupermétaphoriquement ces personnes autour d’une même idée.”
Alejandro Erbetta

“Dans ma pratique artistique surgissent des questionnements liés à des phénomènes actuels, comme ceux de lamémoire et la reconstruction d’histoires individuelles et collectives, la migration, et l’imaginaire, ou encore larecherche des origines, cela à partir de la photographie, toujours ouverte vers les autres arts.Mes séries photographiques personnelles récentes, toutes, à leur manière, tentent de reconstruire, à partir de photographies, detextes et de documents, des histoires individuelles, familiales et/ou collectives. Les déplacements spatiotemporels,la recherche rétrospective, et la utilisation de sources différents (documents, archives) assemblés parle montage, constituent les principales modalités de ces travaux.Dans cette modalité de création spécifique, réalisée à partir de fragments dispersés, l’artiste se situe face àl’impossibilité d’une véritable restitution. Il tente alors de projeter une « lumière sur les restes », et situe sadémarche entre les faits, l’imagination, l’émotion. Par un travail d’interprétation des traces matérielles etimmatérielles, à travers le prisme de l’imaginaire, l’artiste tente de construire leurs travaux depuis les blancs etlacunes de la mémoire. « Essayer de lire ce qui n’a jamais était écrit », comme l’exprime Benjamin. Cette interprétation par l’imaginaire serait-elle alors une voie d’accès à d’autres significations possibles, qui libère denouveaux sens.”

Quelques Oeuvres des Artistes Invités